Soulager le syndrome prémenstruel au naturel

Le Sydrome Prémenstruel  est un syndrome dont souffrent un grand nombre de femmes, lié à la chute hormonale de fin de cycle. Il est responsable d’une large palette de troubles plus ou moins handicapants. On citera notamment :

Les spasmes abdominaux

Les seins gonflés et douloureux

La rétention d’eau

Les troubles cutanés

L’ambivalence émotionnelle

Les mycoses vaginales…

Bien entendu (et je dirais même malheureusement), cette liste est non exhaustive.

On distingue 2 types de Syndromes Prémenstruels (SPM). Le premier est causé par un excès d’œstrogènes tandis que le second est causé par un excès de progestérone (rare). En partant de ces 2 constats, le Dr Guy Abraham a classifié le SPM en 4 catégories, en fonction des inconforts éprouvés. Cette classification va nous orienter sur les éventuelles pistes à suivre, mais il est important de garder à l’esprit que vous êtes unique et qu’une classification ne vous définira jamais complètement.

 

La classification du Dr Guy Abraham

  • Le SPM de type A comme Anxiété : irritabilité, troubles de l’humeur

 

  • Le SPM de type H comme Hydratation : gonflement, rétention d’eau

 

  • Le SPM de type C comme Craving : fringales, envie de sucre, malaises, faiblesse

 

  • Le SPM de type D comme dépression : tristesse, envie de pleurer, confusion, voire idées suicidaires

Dépolluer votre écosystème

En début d’accompagnement, on commencera par dépolluer l’organisme via les émonctoires. En effet, le foie, les reins, les intestins, les poumons et la peau constituent les “portes de sortie” de votre organisme pour évacuer les toxiques et les toxines qui surchargent votre organisme. Nous sommes tous conscients de la façon dont notre environnement et notre alimentation encrasse notre écosystème (les toxiques) , mais nous le sommes moins des déchets que notre propre corps fabrique (les toxines). Et parmi ces déchets, on trouvera certaines hormones usées, dont il faut optimiser l’évacuation afin de maintenir son équilibre général.

De ce fait on procèdera à une détoxification globale dont les objectifs seront de :

 

  • Stimuler l’élimination émonctorielle (monodiètes, cures de plantes drainantes, jeûnes * …)
  • Limiter voire éliminer l’utilisation des perturbateurs endocriniens (produits d’entretien, d’hygiène…) et de toxiques (automédication, alcool, tabac…). Retrouvez ici la liste officiels des perturbateurs endocriniens à limiter ou éliminer de votre quotidien.
  • Limiter et éliminer les effets délétères du stress (en effectuant une activité physique régulière notamment…)
 

*Le type de cure de détoxification est personnel, il sera à envisager ensemble en fonction de votre niveau de vitalité, et en accord avec votre médecin.

 
 

 

Alimentation

Une des clés principales du rééquilibrage hormonal sera la mise en place d’une alimentation équilibrée afin de revitaliser votre organisme après le drainage et d’apporter les nutriments nécessaires pour

  • Réguler l’impact de la glycémie sur l’équilibre hormonal
  • Optimiser la production et le fonctionnement des hormones
  • Améliorer la qualité et la quantité de la glaire cervicale (pour les femmes ayant un projet de maternité notamment)
 
Quel régime alimentaire adopter ?
 
Je ne saurai que vous conseiller d’opter pour un régime de Seignalet (dit hypotoxique). Il ne s’agit pas d’un régime amaigrissant, mais d’un retour à une alimentation “originelle”, excluant les produits transformés par la cuisson, l’industrialisation, la pollution .
 
  • Privilégier la cuisson douce ou à la vapeur
  • Privilégier les aliments à Index Glycémiques bas
  • Limiter la consommation de produits laitiers
  • Limiter la consommation de céréales à gluten
  • Privilégier les huiles extraites à 1ère pression à froid

Sous l’effet de la chute d’oestrogènes et de progestérones, l’endomètre tapissant l’utérus se desquame et s’évacue. L’utérus est un émonctoire secondaire qui permet l’évacuation de la muqueuse utérine au même titre que les déchets de l’organisme. Cette phase de détoxication naturelle peut être particulièrement énergivore. À ce titre on mettra le cap sur les assiettes digestes.

On privilégiera les apports alimentaires :

  • En magnésium
  • En vitamines du groupe B (notamment B6)
  • En acides aminés et en omégas 3 (synthèse des neurotransmetteurs)
  • En fer + vitamine C (notamment en cas de règles abondantes)
 

En parallèle, je vous oriente dans le choix d’un soutien personnalisé qui permettra de soulager temporairement vos inconforts (dans l’attente de ressentir un mieux-être à plus long terme). On envisagera plusieurs outils parmi la phytothérapie, l’aromathérapie, l’hydrologie, la réflexologie plantaire…en fonction de vos besoins.

3 plantes équilibrantes hormonales

En attendant d’obtenir des résultats probants grâce aux différents changements opérés dans votre hygiène de vie, la phytothérapie peut être une excellent moyen d’apaiser vos inconforts

Achillée Millefeuilles et Alchémille : l’Achillée Millefeuille et l’Alchémille sont 2 plantes aux propriétés hormon-like (qui mime l’action d’une hormone), et équilibrantes hormonales. Elles sont  formellement
contre-indiquées pendant la grossesse et en cas d’antécédents
(personnels ou familiaux) de cancers hormono-dépendants. Prises dans la deuxième partie du cycle, elles stimulent l’arrivée des règles et apaisent les douleurs.

 

Gattilier : le Gattilier est un équilibrant hormonal, dont les propriétés sont de réduire les troubles prémenstruels et de régulariser le cycle menstruel

 

Framboisier : le framboisier est LA plante du cycle féminin par excellence. Il a pour vertus de régulariser le cycle et d’apaiser les douleurs menstruelles.

 

Teinture mère de framboisier.

Source : Herbiolys

La réflexologie plantaire

La réflexologie plantaire permettra de travailler directement sur les 3 points réflexes principalement concernés par le SPM

  • Système endocrinien
  • Ceinture pelvienne
  • Utérus et ovaires
En plus de ces 3 points, je pourrai envisager avec vous d’effectuer un travail en profondeur

Pendant la phase lutéale

  • Le système digestif : stimuler l’élimination émonctorielle

En prévention, à distance de la période de règles :

  • Le système lymphatique : favoriser la circulation des lipides et permettre un meilleure synthèse hormonale

Maintenir son équilibre hormonal

La dernière étape consistera à maintenir le nouvel équilibre en adoptant une nouvelle hygiène de vie. L’idée ici sera de réellement vous approprier les outils que je vous aurai apporté tout au long de votre accompagnement afin de devenir actrice de votre équilibre féminin et de votre harmonie corporelle, mentale et émotionnelle.

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