Pourquoi souffre-t-on d'allergies ?
L’allergie est une “réaction excessive et spécifique du système immunitaire à l’encontre d’éléments étrangers à l’organisme”(1). Plus précisément, il peut s’agir d’un aliment, d’une particule en suspension dans l’air, d’un principe actif (synthétique ou naturel)… Les symptômes sont divers : yeux gonflés, prurit, nez bouché, éternuements, asthme, réactions cutanées. Le phénomène d’allergie se déclenche en 2 phases :
- La première rencontre avec l’allergène qui activera des anticorps à la mémoire infaillible ! Ce sont les immunoglobulines E (IgE), qui comme une signature chimique, vont marquer certaines cellules immunitaires qui seront dites sensibilisées.
- C’est à la seconde rencontre avec l’allergène que la réaction se produit. Les cellules immunitaires libèrent alors des histamines et des molécules inflammatoires qui seront à la sources des effets si inconfortables de la réaction allergique.
Pour présenter un terrain allergique, 2 critères sont nécessaires :
- Une prédisposition génétique
- Une exposition à l’allergène
(1) B.Karleskind, Dr B. Mercier, Dr P. Veroli ; Guide pratique des compléments alimentaires ; énewsletter2go.comditions Thierry Souccar
Éduquer le système immunitaire
Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, il y a un lien entre le terrain allergique et le microbiote. À la naissance, nous héritons d’une partie de celui-ci au contact de la flore maternelle. Celui-ci continuera de se développer jusqu’aux 2 ou 3 ans de l’enfant. À l’âge adulte, le milieu colique est un écosystème fragile, abritant 100 000 milliards de bactéries intestinales ainsi que des virus, champignons ou levures. C’est l’ensemble de cet écosystème et sa faculté à communiquer et à échanger des informations qui exercera une stimulation permanente de votre système immunitaire, dont les cellules sont à 70% situées au sein de vos intestins.
Malheureusement, certains comportements peuvent nuire à cet équilibre, et mener à la dysbiose. À terme, celle-ci pourrait endommager la barrière intestinale et mener à une hyperperméabilité.
Assainir et réparer la barrière intestinale
Avant de procéder à la restauration de la barrière intestinale, on procèdera si nécessaire à l’ assainissement de l’intestin. Ce protocole étant spécifique, prenez rdv pour un appel découverte gratuit afin de faire le point sur vos problématiques.
Afin de limiter l’impact d’une alimentation inappropriée, on procèdera en premier lieu à un réglage alimentaire. En amont de la période de crise allergique, on mettra en place un régime anti-inflammatoire dont les principes sont les suivants :
* Limiter les produits laitiers d’origine animale
* Limiter la consommation de gluten
* Limiter les sucres et les produits raffinés
* Limiter la caféine et les alcaloïdes (stimulent la libération d’histamines)
* Aliments histamino-libérateurs
* Limiter les sulfites
En parallèle, il sera intéressant de procéder à la restauration de la perméabilité intestinale. À ce titre, en parallèle d’une alimentation strictement équilibrée, je conseille un apport
* en glutamine : maintien de l’imperméabilité intestinale
* zinc : anti-inflammatoires, cicatrisant et immunostimulant
* vitamines C, D et E
Source : Bionutrics
Restaurer et réensemencer la flore
Une fois la paroi intestinale réparée, on pourra procéder au réensemencement de la flore, notamment grâce aux lactobacilles et bifidobactéries.
À ce titre, augmentez votre consommation d’aliments sources de ferments lactiques :
- Yaourts au lait cru de brebis ou chèvre, en quantité raisonnable
- Légumes et boissons lacto-fermentés
- Vinaigre de cidre
et on ne négligera pas d’apporter les fibres nécessaires à leur croissance.
En parallèle et à la suite d’un traitement antibiotique, on optera davantage pour la complémentation alimentaire
Soulager les inconforts immédiats
Si malgré tout, le protocole s’avère insuffisant, ou appliqué trop tardivement, voici quelques pistes naturelles à suivre afin d’atténuer la réponse allergique.
Apaiser le rhume des foins
- Argent colloïdal en spray nasal
- Huiles essentielles : thym à thujanol, estragon et eucalyptus (globuleux ou radié)
- Quercétine : antioxydante, anti-inflammatoire et antihistaminique
- Bromélaïne : anti-inflammatoire et antihistaminique
Limiter l’asthme allergique et l’ezéma
- Cassis (anti-inflammatoire et cortison-like)
- Aulne glutineux (dermatoses allergiques, urticaires chroniques…)
- Plantain (eczéma allergique)
- Desmodium
- Huile de nigelle
Les informations présentées dans cet article ne remplacent absolument pas un traitement médical et ne dispensent en aucun cas de consulter et/ou de suivre les recommandations de votre médecin. Votre praticien en bien-être n’est en aucun cas habilité à établir un diagnostic médical ou à interrompre un traitement prescrit par votre professionnel de santé. Les conseils proposés ici sont destinés à améliorer votre hygiène de vie et votre vitalité. Ils ne sont pas forcément adaptés à votre problématique personnelle, faîtes le point sur vos pathologies, allergies et interactions médicamenteuses en amont. Demandez conseil à votre pharmacien ou à votre médecin avant toute utilisation.
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