Le syndrome prémenstruel (SPM) est un ensemble de symptômes qui surviennent chez certaines femmes juste avant leurs règles. La prévalence globale des femmes en âge de procréer atteintes du syndrome prémenstruel dans le monde s’élève à 47,8 %. Parmi celles-ci, environ 20 % des femmes présentent des symptômes suffisamment graves pour perturber leurs activités quotidiennes, et les autres présentent des symptômes légers à modérés (1)C’est une réalité à laquelle nous pouvons cependant apporter des réponses douces et attentives.
L’une de ces réponses est spécifiquement liée à notre alimentation. En effet, ce que nous décidons d’intégrer à nos menus a un impact significatif sur nos symptômes prémenstruels. Et c’est précisément ce dont nous allons parler aujourd’hui.
Nous avons tous entendu le vieil adage selon lequel « nous sommes ce que nous mangeons ». Mais savez-vous à quel point il est pertinent pour les femmes aux prises avec des symptômes de SPM ?
Selon une étude récente publiée dans l’American Journal of Clinical Nutrition (2), les femmes qui maintiennent un régime alimentaire riche en vitamines et minéraux spécifiques sont moins susceptibles de souffrir de SPM grave. Cela signifie que nos choix alimentaires peuvent jouer un rôle important dans la manière dont nous vivons cette période de notre cycle.
On estime que 20 à 50% des femmes éprouvent au moins un symptôme de SPM, mais seulement une minorité d’entre elles ont des symptômes suffisamment graves pour perturber leur vie quotidienne. Ce que nous mangeons peut vraiment faire la différence dans notre expérience personnelle du SPM.
Ainsi, l’augmentation de l’apport en calcium, en vitamine D et en magnésium pourrait aider à atténuer certains symptômes les plus courants du SPM, notamment la fatigue, l’irritabilité, la dépression et les douleurs abdominales. Lorsque nous veillons à intégrer ces nutriments essentiels à notre alimentation quotidienne, nous donnons à notre corps les outils dont il a besoin pour mieux gérer ces défis menstruels.